A propos du syndicat du 64

L'histoire de la fédération, les membres du bureau, ...

Présentation de la Boulangerie - Pâtisserie

La France est le pays des amateurs de pain et la baguette croustillante fait partie de notre patrimoine gourmand.

Les producteurs de blé, les meuniers et les artisans boulangers réunis dans une même filière professionnelle ont un objectif commun : la qualité.

En France, 45 000 céréaliers cultivent le blé, 850 moulins, employant plus de 9 000 salariés, produisent la farine.

Environ 200 00 personnes dans les Boulangeries – Pâtisseries ; 34 500 entreprises dirigées le plus souvent par un couple et employant 120 000 salariés et 14 000 apprentis.

Notre département compte environ 300 boulangeries – pâtisseries et 1 500 salariés (soit en ajoutant le couple employeur ; plus de 2 000 personnes. A cela s’ajoute toute la chaîne des équipementiers (investissements très importants) fournisseurs divers … Une évaluation de l’activité économique engendrée par une Boulangerie – Pâtisserie artisanale serait très opportune. La France possède encore cette tradition boulangère que le monde entier nous envie. Dans beaucoup de pays, la fabrication artisanale du pain n’est plus qu’un lointain souvenir et le pain Français est un luxe gourmand que l’on ne peut s’offrir tous les jours.

La réussite des boulangeries – pâtisseries artisanales dépend d’une vision claire des enjeux, d’une parfaite conscience de sa différence et de ses objectifs, des précisions des choix qu’elle oblige, intégrés à une nécessaire stratégie collective qui lui donnera la puissance et l’efficacité face à l’industrie.

Ceci nous amène au rôle et à la responsabilité de l’organisation professionnelle, au soutien apporté par les artisans. Les entreprises de demain, comme celles d’hier, seront façonnées par leur environnement de décideurs locaux (le Conseil Général), régionaux, nationaux, européens.

Fédération ... Un peu d'histoire...

S’organiser : une nécessité


Le « pain », symbole de vie et base de la nourriture des hommes depuis toujours (700 g par personne te par jour au siècle dernier), a toujours été l’objet de tracasseries et de luttes entre les boulangers et les pouvoirs publics.

Ceux-ci compressaient les prix de revient au point qu’en périodes critiques (révolutions ou guerres), l’Etat versait des subventions sur les farines.

Jusqu’en 1970, le prix du pain était fixé dans chaque département en fonction des marges de panification qui comprenaient : les frais généraux (loyers, matériels, amortissements) ; les frais de fabrication (salaires, chauffage, etc..) ; le taux de blutage, facteur du rendement.

Il va sans dire que chaque année, au moment des récoltes, les discussions préfectorales au sein des commissions paritaires composées de délégués de toutes les administrations tant fiscales qu’ouvrières, sans parler des « poids et mesures » (la forme étant indicative du poids) étaient bien pénibles.

Pour se défendre contre toutes ces tracasseries, vraiment insupportables, la Boulangerie dut s’organiser. Les boulangers des villes et banlieues formèrent des syndicats rattachés à leur régions, puis à la Confédération Nationale.

évolutions réglementaires

De 1924 à ce jour, notre fédération, rattachée à la région de Toulouse mais collaborant étroitement avec Bordeaux et surtout la Confédération Nationale à Paris, a vécu des périodes bien difficiles.Les prix et poids du pain étaient fixés par arrêté préfectoral.

1937

On ne fabriquait que des pains longs de 1,800 kg ou 2 kg dits de fantaisie et des ronds de 2 kg ou 4 kg.

1940

fut autorisé le pain de 800 g

1944

On ajoute les petits pains de 60 à 70 g, ainsi que les bretzels de 25 g

1948

voit arriver les flûtes de 300 g et les longuets de 25 g.
La forme était toujours indicative du poids et les contrôles plus rigoureux. Le moindre manquement était l'objet de sanctions des plus sévères.

1947

Le gouvernement supprima les subventions et le prix du pain passa d'un seul soup de 12 à 27 francs le kilo, les 700 de 11,50 à 24 francs (pièce) et les flûtes de 5,90 à 12 francs.

1948

fut enfin établi un prix national portant de 27 à 39 francs le kilo, les 700 de 24 à 35 francs (pièce) et les 300 de 12 à 18 francs (pièce) afin de pouvoir revaloriser les salaires qui étaient si bas par rapport aux difficultés du travail de nuit et du matériel de l'époque qu'on était obligé d'avoir recours à la main d'oeuvre étrangère bien souvent.

1949

on fut autorisé à fabriquer des croissants et un peu de viennoiserie

1951

Les ficelles firent leur apparition

1960

Nouvelle formule : création du secteur libre. Au lieu d'augmenter le prix du pain, toujours fixé par arrêté préfectoral, on diminue les poids et on crée de nouvelles catégories avec prix limités jusqu'en 1970.

1970

On obtient enfin la liberté.
Il va sans dire que les pouvoirs publics ont accordé cette liberté cer ils étaient persuadés que par le jeu de la concurrence, il y aurait des baisses.

LES MEMBRES DU BUREAU

le bureau est composé de ...

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